Trois générations
Joseph Z.
En 1971, Raymonde propose à mon frère Marc l’apprentissage de l’horlogerie à Besançon et à moi-même Michel l’apprentissage de la bijouterie-joaillerie à la BJO situé rue du Louvre à Paris.
L’idée d’apprendre à 18 ans la fabrication des bijoux et de vivre à Paris, ville lumière, me sourit immédiatement. Je dois à mes parents le sens du travail bien fait et le respect de la parole donnée. Je dois à Paris une grande part de ma culture.
Pendant sept ans, de 1971 à 1978, j’ai visité les grands et les petits musées et leurs expositions souvent renouvelées, les églises et les cathédrales, les bibliothèques, les antiquaires, l’hôtel des ventes, les places publiques et toutes ces superbes architectures partout présentes dans cette magnifique capitale.
J’ai compris à Paris que la pensée, l’imaginaire et le dessin précèdent l’oeuvre dans tous les métiers. J’ai compris aussi que ‘Métiers d’Art’ est un pléonasme.
De retour à Québec en 1978, je décide de fabriquer tous mes bijoux entièrement à la main sans utiliser aucune des techniques de moulage. Le catalogue général de la bijouterie Zimmermann contient maintenant plusieurs centaines de modèles référencés et les bijoux produits à ce jour par l’atelier du 46 se comptent par milliers.